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SYNDROME DU PLEXUS BRACHIAL IMPORTANT A SEVERE (APRES DIAGNOSTIC SPECIFIQUE CLINIQUE et ECHOGRAPHIQUE) :

La forme importante à sévère du syndrome du plexus brachial est définie par :


  • Signe de la sonnette du plexus brachial positif et s’accompagnant d’une gêne irradiant dans le membre supérieur.

  • Manœuvre de mise en tension du plexus brachial arrêtée précocement (<30 mouvements). La rééducation doit reprendre les 10 phases du protocole. La phase 6 devient primordiale mais doit être adaptée et les techniques de neuro-glissements rythmés proximaux et distaux sont capitales.


Compte tenu de l’intensité de l’irritation du plexus brachial et du déclenchement très précoce des symptômes, la phase 6 est réalisée de manière très prudente et rigoureuse pour ne pas être délétère sur le plexus brachial. Elle doit respecter la chronologie proposée (7 temps) mais sans déclencher de dysesthésies, en respectant les phases de repos et de neuro-glissements.

Il est préférable de savoir attendre pour mieux progresser.


L’auto-rééducation active n’est réalisée qu’après obtention des premiers résultats bénéfiques. Elle est très prudente, progressive et sans déclencher de signes neurologiques.

SYNDROME DE COMPRESSION IMPORTANT A SEVERE
(APRES DIAGNOSTIC SPECIFIQUE CLINIQUE et ECHO-DOPPLER COULEUR) :

La forme importante à sévère du syndrome de compression est définie par :


  • Manœuvre du chandelier arrêtée avant 30 mouvements et interruption du flux (artériel et/ou veineux) en écho-Doppler couleur


La rééducation doit reprendre les 10 phases du protocole. Les phases 4 et 5 deviennent primordiales mais doivent être adaptées. La rééducation doit être réalisée en dessous du degré d’amplitude des mouvements compressifs définis par l’écho-Doppler couleur.

Dans les formes importantes à sévères, le renforcement musculaire du grand dentelé et du petit pectoral est déconseillé. Le renforcement des muscles para-vertébraux reste possible.

SYNDROME DE COMPRESSION AU NIVEAU DU DEFILE DES SCALENES :

La rééducation doit reprendre les 10 phases du protocole. Les phases 4 et 5 doivent rechercher une alternance entre étirement et raccourcissement des muscles scalènes. Un exemple d’étirement proposé est l’inclinaison contro-latérale de la colonne cervicale et de la tête pour étirer efficacement les scalènes et une rotation omo-latérale associée à un abaissement des 2 premières côtes suivi d’un contracté-relâché. L’étirement est suivi d’une phase de relâchement par myothérapie.
Le muscle SCOM doit également être travaillé en étirement et en raccourcissement.

SYNDROME DE COMPRESSION AU NIVEAU DU PETIT PECTORAL :

La rééducation doit reprendre les 10 phases du protocole. Les phases 4, 5 et 6 doivent être adaptées en évitant l’hyper-abduction. Il faut insister sur l’antépulsion du moignon de l’épaule.

SYNDROME DU TRAPEZE SUPERIEUR :

La contracture permanente du trapèze supérieur déséquilibre l’ensemble de la biomécanique de la région cervico-scapulaire et est un facteur aggravant principal.
Cette contracture du trapèze supérieur peut participer à la compression veineuse au niveau de la pince costo-claviculaire (angle aigu). Le seul relâchement du trapèze supérieur permet de lever cette compression.
Quels que soient les mouvements de l’épaule, la contracture du trapèze supérieur peut mettre en tension les troncs primaires et secondaires du plexus brachial. En cas d’irritation, cette mise en tension va reproduire la symptomatologie.
Il faut impérativement détendre et relâcher en utilisant toutes les méthodes à disposition (chaleur, massages profonds, palper-rouler, tens, ventouses, aimants, myothérapie, …).

REEDUCATION POST-OPERATOIRE du DEFILE THORACO-BRACHIAL

La chirurgie du défilé thoraco-brachial peut entrainer des déséquilibres biomécaniques et particulièrement en cas de pathologies associées (colonne cervicale, épaule, …). La prise en charge par rééducation post opératoire est alors conseillée.

La rééducation doit reprendre les 10 phases du protocole mais la phase 6 doit être réalisée avec prudence selon la chirurgie pratiquée et les pathologies associées.

PRINCIPE DE BASE DE LA REEDUCATION :

Ne pas déclencher de douleurs, ne pas répéter des gestes ou postures fermant la pince costo-claviculaire (abduction du bras et rétropulsion de la tête humérale) ou mettant en tension excessive le plexus brachial (abduction de l’épaule avec extension du coude et du poignet).

 

Le RYTHME des séances est de 2 à 3 par semaine puis, en fonction de l’évolution et en phase d’entretien, 1 séance tous les 15 jours. Vingt (20) à 40 séances sont le plus souvent nécessaires mais parfois plus dans les cas compliqués (4 à 6 mois).

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